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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 06:09

 

 

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Sainte Marie-Madeleine

http://viechretienne.catholique.org/saints/2804-sainte-marie-madeleine

(Lien clic sur link)

link

 

Marie Madeleine,

soeur de Marthe et de Lazare,

était d’une famille distinguée

de Béthanie.



Après la mort de ses parents,

Marie avait reçu en héritage le château de Magdala,

en Galilée, d’où lui vint le surnom de Madeleine,

et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu’elle devint le scandale de toute la Galilée,

et qu’on ne la connut bientôt que sous le nom

de la Pécheresse.



En punition de ses débordements,

elle fut possédée du démon

jusqu’au jour où le Sauveur,

lui remettant ses péchés,

la délivra de la domination de Satan.

 


 

Dieu avait fait naître en ce coeur coupable

le désir de voir Jésus;

ce désir devait être son salut,

car le Sauveur voulait donner en Madeleine

un exemple frappant de Sa miséricorde infinie

en même temps que de la plus parfaite pénitence.

 


C’est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur

chez Simon le Pharisien,

versa sur les pieds de Jésus un vase

de parfum précieux,

les arrosa de ses larmes et les essuya

avec ses cheveux,

et qui entendit ensuite cette parole:


"Beaucoup de péchés lui sont pardonnés,

parce qu’elle a beaucoup aimé."

 


 

Nous la rencontrons, depuis lors,

très souvent dans l’Évangile;

elle contemple Jésus et L’écoute,

dans la maison de Béthanie,

pendant que sa soeur Marthe s’occupe seule

du service de la maison:


"Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part."


Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie,

Jésus voit Madeleine répandre un parfum délicieux

sur cette tête divine

qui bientôt sera couronnée d’épines.


Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire,


assiste à Sa mort et à Sa sépulture,


et bientôt reçoit l’une des premières visites du Christ ressuscité:


"Marie !" S’écrie le Sauveur.

Et Marie, reconnaissant Jésus,

Lui répond dans une effusion d’amour: "O mon Maître !"


CORREGGIO Noli Me Tangere

 

 

Peu après, les Juifs endurcis,

fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe

et de Lazare,


les exposèrent sur la mer par une tempête,


dans une pauvre barque sans rames ni voiles.

La nacelle voguait à la garde de Dieu,

et vint aborder, après quelques jours,

au rivage de Marseille.


Les pieux disciples du Christ firent là

de nombreuses conquêtes.


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Quant à Madeleine,

elle s’enfonça dans les montagnes

sauvages et solitaires

et fut transportée par les anges

dans une grotte appelée depuis


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la Sainte-Baume,

 


Sainte_Baume.jpg

où elle mena une vie plus angélique qu’humaine,


favorisée des grâces les plus merveilleuses,


ne vivant que de la Sainte Communion,


soupirant et versant des larmes

de pénitence et d’amour.

 

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****************************

 

Anne-Catherine Emmerich voici ce qu'elle en dit:

 http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-34089569.html

 

link

 

Ce jour-là, il régnait une grande tranquillité à Jérusalem:

les Pharisiens n'étaient pas dans le temple; ils s'étaient rassemblés pour tenir conseil et ils étaient très préoccupés de ce que Judas n'était pas revenu leur parler.


Je vis dans la ville beaucoup de gens de bien très tristes et très inquiets: ils devaient savoir par les disciples quelque chose de ce que le Seigneur avait dit.


Je vis Nicodème, Joseph d'Arimathie, les fils de Siméon et d'autres encore saisis d'une grande tristesse, mais pourtant toujours mêlés avec les Juifs et ne se tenant pas à part.


Je vis aussi Véronique (Séraphia) aller et venir dans sa maison, toute triste et joignant les mains, et son mari la presser de questions pour savoir la cause de sa tristesse.


Sa maison était dans la ville, à moitié chemin entre le temple et la montagne du Calvaire.


Soixante-six disciples dormaient là sous des hangars qui y étaient attenants.


Je m'étais souvent demandé où ils logeaient; c'était là.


 

28 mars.- Cette après-midi vers quatre heures, le Pèlerin trouva la malade dans un sommeil extatique.


Son visage était couvert du sang, qui avait coulé de son front sur plusieurs points Le bandeau qui lui couvrait le front en était imprégné, son côté et sa poitrine avaient aussi saigné, il l'éveilla pour essuyer le sang et la faire changer de bandeau afin que personne ne la vit en cet état, ce qui aurait pu donner lieu à des bavardages.


Elle s'éveilla pleine d'une joie enfantine, sans avoir conscience du présent ni des objets extérieurs et elle dit, comme un enfant qui s'empresse de s'excuser: " Je ne sais pas ! Ils ont tué un agneau dans la maison de Simon: j'y ai aidé.


Le Seigneur enseigne les disciples chez Lazare.


Judas a fait des achats pour le repas, il a cette fois largement puisé dans la bourse.


Madeleine est allée à Jérusalem acheter un onguent parfumé.

Je suis allée partout avec elle et partout je me suis rendue utile.

Je ne pouvais pas m'en aller: je sais bien que quelqu'un est assis chez moi et m'attend, mais je ne pouvais pas venir ".


Elle débitait tout cela dans un élan de joie naïve impossible à décrire et paraissait en outre comme enivrée d'émotions intérieures.

Or, il y avait en effet un ami, Melchior Diepenbrock, qui attendait depuis assez longtemps dans la première pièce pour prendre congé d'elle.


Elle s'entretint avec lui, étant toujours dans le même état, et ne se laissa persuader qu'avec peine de se laver le visage.

Ensuite elle raconta ce qui suit:

 

Aujourd'hui un très grand nombre de disciples étaient rassemblés à Béthanie dans la cour qui précédait la maison de Lazare.

Jésus y enseigna dans la matinée.


Vers trois heures de l'après-midi, on dressa des tables dans cette cour.


Il y avait plus de soixante convives qui se tenaient debout derrière les tables.


Les disciples étaient tous du même côté: Jésus et les apôtres allaient et venaient de l'autre côté et les servaient.


Jésus allait d'une table à l'autre, offrait ceci ou cela et s'entretenait avec les convives.


Judas n'était pas présent, il était allé faire des achats pour le repas qui devait avoir lieu chez Simon.


Madeleine s'était rendue dans la matinée à Jérusalem pour acheter un onguent parfumé.

 

 

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Marie à laquelle Jésus avait annoncé ce matin Sa mort prochaine était plongée dans une tristesse indicible.


Sa nièce, Marie de Cléophas, qui était plus âgée qu'elle, et dont je possède une relique, se tenait toujours près d'elle pour la consoler: dans leur douleur elles étaient allées ensemble à l'hôtellerie des disciples et aux jardins de plaisance situés dans le voisinage.


 

note: Mort Cardinal, évêque de Breslau.

 

Cependant Jésus parla aux disciples de sa mort prochaine et de ce qui la suivrait.


Il dit qu'il serait vendu aux Pharisiens par un homme de son intimité qui lui devait tout.


Cet homme ne le mettrait pas à prix; il dirait seulement:

" Que voulez-vous me donner ? »

Quand les Pharisiens achetaient un esclave, on leur fixait un prix: mais cet homme le vendrait pour ce qu'il leur plairait d'offrir.

Il le vendrait à meilleur marché qu'un esclave.


Les disciples pleuraient amèrement et la tristesse leur ôtait la force de manger:

mais Jésus les y obligea avec une bienveillance affectueuse J'ai vu souvent les disciples se montrer plus dociles et plus tendres envers Jésus que les apôtres:

c'était, je crois, parce qu'ils étaient moins fréquemment avec lui: cela les rendait plus humbles.


 

Le matin Jésus donna encore aux apôtres beaucoup d'enseignements qu'ils ne comprirent pas parfaitement et il leur ordonna de mettre par écrit ce qu'ils n'entendaient pas bien.


Quand il leur aurait envoyé son Esprit, cela leur remettrait ses paroles en mémoire et alors ils comprendraient tout.


Je vis alors Jean et plusieurs autres prendre beaucoup de notes. Jésus indiqua à plusieurs reprises qu'ils prendraient tous la fuite lorsqu'il serait livré à ses ennemis.


Ils ne pouvaient pas se figurer que cela fût possible et pourtant ils le firent, ce dont, moi aussi, je fus surprise.


Il leur dit beaucoup de choses sur ce qui devait se passer ensuite et il leur donna des règles de conduite.

 

Pendant cette instruction, Madeleine revint de Jérusalem avec le parfum qu'elle avait acheté.


Elle était allée le matin chez Véronique chez laquelle elle était restée jusqu'à ce que celle-ci lui eût procuré son onguent.


Il était composé de trois ingrédients et c'était le plus précieux qu'on pût trouver.


Elle y avait dépensé tout ce qui lui restait.


Il y entrait une eau ou une huile dont le nom commence par nar (huile de nard): il y en avait bien une demi-pinte: j'ai oublié le nom des deux autres parfums.


Elle acheta en même temps les vases.


Ils étaient d'une matière blanchâtre et brillante, qui toutefois n'était pas tout à fait transparente: cela ressemblait à de la nacre de perle, ce n'en était pourtant pas.


Les vases qui avaient la forme de petites urnes étaient vissées par en haut: le pied était renflé et orné de diverses ciselures.


Madeleine emporta ces vases sous son manteau : ils étaient placés les uns à côté des autres. Dans une espèce de besace allant de l'épaule au côté et reposant sur la hanche.

 

La mère de Jean-Marc alla avec elle à Béthanie et Véronique les accompagna à quelque distance.

 

Lorsqu'elles passèrent dans Béthanie, je vis Judas les rencontrer et parler à Madeleine: il était plein de dépit intérieur.

 

Madeleine savait par Véronique que les Pharisiens avaient formé le projet de s'emparer de Jésus et de le mettre à mort, mais qu'ils n'osaient pas encore l'exécuter à cause des nombreux amis de Jésus et spécialement à cause du grand nombre de païens qui s'étaient déclarés en sa faveur.

 


Elle raconta cela aux autres femmes.

 


 

Aujourd'hui Jésus, entre autres choses,

parla de sa mère aux disciples:


il dit qu'elle ressentirait cruellement

les affreuses tortures

au milieu desquelles il devait mourir,

qu'elle mourrait de sa mort douloureuse

et que pourtant elle lui survivrait (quinze ans).


 

Les femmes étaient dans la maison de Simon et aidaient à préparer le repas.


Judas avait fait tous les achats; il avait aujourd'hui largement puisé dans la bourse et il se disait en secret que le soir il la remplirait de nouveau.


Il avait acheté chez un homme qui demeurait dans un quartier de Béthanie où il y avait des jardins, des herbes de toute espèce, deux agneaux, des fruits, du miel, du poisson, etc.


La salle où l'on devait manger aujourd'hui chez Simon, n'était pas celle où avait eu lieu le repas précédent, le lendemain de l'entrée de Jésus au temple.


Ils mangèrent cette fois dans une salle ouverte située derrière la maison et qui avait vue sur la cour.

 

Au repas les convives étaient étendus sur des bancs assez bas placés transversalement; il y avait par derrière un montant et par-devant un bras sur lequel on s'appuyait.


Ces bancs étaient placés deux par deux, de manière à ce que deux convives fussent en face de deux autres.


Cette fois les femmes mangeaient dans une salle ouverte située à gauche et elles Pouvaient, à travers la cour, voir par côté le repas des hommes.

 

Lorsque tout fut prêt.

Simon et son serviteur allèrent chercher Jésus, les apôtres et Lazare.


Ils avaient des habits de fête: Simon portait une longue robe, une ceinture avec des dessins et il avait au bras un long manipule pendant, terminé par une frange.


Le serviteur n'avait pas de manches à son vêtement supérieur Simon conduisit Jésus, le serviteur conduisit les apôtres.


Ils ne traversèrent pas la rue pour gagner la maison de Simon, mais ils arrivèrent dans la salle en passant par le jardin qui était

derrière:car il y avait beaucoup de monde à Béthanie, et un grand nombre d'étrangers qui étaient venus pour voir Lazare occasionnaient un certain tumulte.


En outre, les habitants étaient étonnés que Simon, dont ordinairement la maison était ouverte au public, eût fait acheter tant de choses et tînt toutes les portes fermées.


En un mot, il y avait dans la foule de la curiosité et de l'agitation.


Pendant le repas quelques personnes montèrent sur les murs.


Tous les convives entrèrent, habillés comme pour une fête, par la porte de derrière de la salle.

 

Je ne me souviens pas qu'il y ait eu un lavement de pieds; je crois seulement avoir vu faire des ablutions devant la porte.


Les sièges qui garnissaient la table étaient assez larges pour que deux personnes fussent couchées l'une à côté de l'autre;

mais Jésus était seul au milieu.


Il y avait sur la table plusieurs grandes coupes dont chacune était accompagnée de deux autres plus petites.

 

Elles étaient remplies de trois espèces de liquide, l'un verdâtre, l'autre rouge et l'autre jaune: je crois que c'était une espèce de poiré.

 

On servit d'abord un agneau, il était étendu sur un long plat de forme ovale, la tête était posée sur les pattes de devant et tournée vers Notre Seigneur.

 

Il prit un couteau blanc qui semblait d'os ou de pierre, le plaça dans le cou de l'agneau qu'il découpa d'abord transversalement; après quoi il fit une longue incision dans toute la longueur du dos et de la tête.

 

La forme de cette incision me fit penser involontairement à là croix.

 

Il le présenta ainsi découpé à Jean et à Pierre, puis il se servit lui-même.

 

Ensuite Simon découpa transversalement des deux côtés et présenta successivement les morceaux, à droite et à gauche, aux apôtres et à Lazare.

 

On servit aussi un agneau aux femmes, mais il était plus petit et occupait sur le plat une surface moins large: il avait la tète tournée du côté de la mère de Dieu qui le découpa.

 

Il ressemblait presque à un hérisson.

 

(Anne Catherine ne put s'empêcher de rire de cette comparaison).

 

Après l'agneau vinrent trois grands poissons entourés de plus petits.

 

Les grands poissons étaient sur le ventre et semblaient nager dans une épaisse sauce blanche.

 

On servit ensuite de la pâtisserie, des petits pains ayant la forme d'agneaux et d'oiseaux aux ailes étendues, puis des rayons de miel, une herbe verte formant une espèce de salade et une sauce où on trempait cette herbe: C’était de l'huile, à ce que je crois.

 

On apporta ensuite des fruits qui me parurent être des noires: au milieu était une espèce de courge sur laquelle d'autres fruits, notamment des raisins, étaient attachés par la queue.

 

Les plats étaient en partie blancs, en partie jaunes à l'intérieur et plus ou moins profonds, selon l'espèce de mets qu'on y servait. Après avoir mangé l'agneau, les convives burent: ils avaient fait

une prière avant de commencer le repas.

 

Les femmes, au nombre de huit ou neuf, étaient assises en rond autour de leur table: Madeleine était en face de la sainte Vierge.

 

Elle avait beaucoup pleuré pendant le repas.

 

Jésus avait enseigné tout le temps.

 

On avait à peu près fini, Jésus parlait encore, les apôtres écoutaient avec une grande attention et Simon, qui était chargé du service, se tenait immobile en face de lui pour mieux l'entendre.

 

Cependant Madeleine s'était levée sans rien dire.

 

Elle portait un manteau léger d'un bleu clair, dont l'étoffe ressemblait assez à celle du manteau des rois mages: ses cheveux épars étaient recouverts d'un voile.

 

Portant son onguent parfumé dans un des plis de son manteau, elle arriva dans la salle par le berceau de verdure, se plaça derrière Jésus, se jeta à ses pieds fondant en larmes, et appuya son visage sur l'un des pieds du Sauveur qui reposait sur le lit de repos.

 

Le Seigneur lui-même lui tendit l'autre pied qui était plus près de terre: elle détacha ses sandales et lui oignit les pieds Par-dessus et par-dessous.

 

Puis elle prit à deux mains ses longs cheveux épars sous son voile qu'elle passa sur les pieds du Seigneur pour les essuyer et elle lui remit ses sandales.

 

Il résulta de là une interruption dans le discours de Jésus.

 

Il avait bien vu arriver Madeleine, mais pour les autres ce fut une surprise inattendue.

 

Jésus leur dit: " Ne vous scandalisez pas de ce que fait cette femme; puis il lui parla à voix basse.

 

Mais Madeleine, après avoir oint les pieds de Jésus, passa derrière lui, versa sur sa tête le précieux parfum qui se répandit sur ses vêtements: Elle lui en frotta avec la main le sommet et le derrière de la tête, et toute la salle fut remplie de la bonne odeur qu'exhalait le parfum.

 

Pendant ce temps les apôtres chuchotaient entre eux et murmuraient à voix basse: Pierre lui-même était mécontent.

 

Mais Madeleine pleurant sous son voile fit le tour de la table par derrière et lorsqu'elle passa près de Judas, celui-ci qui avait déjà murmuré avec ses voisins étendit la main pour lui barrer le passage:elle s'arrêta, et il lui reprocha aigrement sa prodigalité, disant que l'argent qu'elle avait ainsi dépensé aurait pu être donné aux pauvres.

 

Madeleine était debout, couverte de son voile, et elle pleurait amèrement.

 

Mais Jésus leur ordonna de la laisser aller: il dit alors qu'elle l'avait oint par avance en prévision de sa mort, qu'elle ne pourrait plus le faire plus tard et que partout où cet évangile serait enseigné, il serait parlé de ce qu'elle avait fait et aussi de leurs murmures.

 

Alors, Madeleine se retira toute contristée: la fin du repas fut troublée par les murmures des apôtres et par la réprimande de Jésus.

 

Il ajouta encore quelque chose à ce qu'il avait dit, après quoi tous allèrent retrouver Lazare. Cependant Judas était plein de rage et possédé par l'avarice: il se disait à lui-même qu'il ne pouvait pas supporter plus longtemps ces manières d'agir.

 

Il ne laissa rien voir de ses pensées, ôta ses habits de fête et feignit d'être obligé d'aller dans la salle à manger mettre de côté pour les pauvres les restes du repas; mais il courut en toute hâte à Jérusalem.

 

Je vis tout le temps le démon près de lui, sous la figure d'un homme rouge, au corps grêle et aux formes anguleuses: tantôt il le précédait, tantôt il le suivait et il semblait l'éclairer.

 

Judas courait dans les ténèbres comme s'il y eût vu clair et sans broncher une seule fois.

 

Je le vis à Jérusalem se diriger en toute hâte vers la maison où plus tard Jésus fut accablé d'outrages.

 

Les Pharisiens et les princes des prêtres étaient encore assemblés.

 

Il n'entra pas dans la salle du conseil: deux d'entre eux 'vinrent lui parler dans le bas de la maison; lorsqu'il leur demanda ce qu'ils voulaient lui donner pour qu'il livrât Jésus, ils se réjouirent grandement et allèrent l'annoncer aux autres; Alors un d'eux sortit de nouveau et offrit trente pièces d'argent.

 

Judas voulait les avoir sur-le-champ, mais ils refusèrent de les lui donner: ils lui rappelèrent qu'étant venu une première fois, on ne l'avait plus vu reparaître pendant bien longtemps, et lui dirent qu'il fallait remplir sa promesse avant de recevoir le prix convenu.

 

Je les vis ensuite sceller le contrat en se donnant la main et en déchirant, l'un et l'autre, un petit morceau de leur vêtement.

 

Ils voulaient le retenir pour qu'il leur expliquât comment et quand il tiendrait sa promesse mais il insista pour se retirer afin de ne pas exciter de soupçons.

 

Il dit qu'il avait encore besoin d'être mieux informé de tout, et qu'après cela la chose pourrait se faire le lendemain sans bruit.

 

Je vis toujours le démon près d'eux: Judas retourna à Béthanie, toujours courant; il reprit son vêtement et alla rejoindre les autres.

 

Après le repas Jésus revint dans la maison de Lazare et les autres se rendirent chacun de leur côté à leurs logements.


Pendant la nuit Nicodème vint encore de Jérusalem pour voir Jésus et s'entretint longtemps avec lui.

 

Il s'en retourna avant le jour et Lazare l'accompagna jusqu'à une certaine distance.

 

 

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Maria valtorta

Marie-Magdeleine

dans la maison du pharisien Simon

 

Concordance avec l’Évangile : Luc 7,36-50

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